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#5 Le consentement ou le droit de dire non

Photo du rédacteur: Journal AgoraJournal Agora


Il s’agit d’un mot extrêmement « en vogue » ces derniers temps, notamment depuis les mouvements féministes tels que #metoo ou #balancetonporc. En revanche, malgré qu’il soit fortement mentionné au sein d’actions collectives, il peut parfois disparaître au sein d’un couple. Or justement, c’est dans ce cadre intime que les règles du consentement doivent être comprises et appliquées.
On le sait bien, être en couple veut également dire partager des moments intimes avec son ou sa partenaire. Avoir des relations sexuelles constitue un socle pour permettre aux deux de se connaître, de se découvrir, de resserrer les liens et d’expérimenter des choses. C’est un moment qui doit apporter du plaisir chez les deux partenaires. Mais il faut tout de même prendre en compte une chose : le consentement. Le consentement est le fait d’avoir ou non l’approbation de l’autre pour faire des choses, dans ce cas pour avoir des relations sexuelles. Même si la relation de couple semble parfaite et idyllique, il ne faut pas faire abstraction de cette notion.

En effet, il faut répertorier quatre points essentiels à prendre en compte pour favoriser le consentement :

- Il faut pouvoir bien transmettre l’information à son ou sa partenaire : si l’un des deux n’est pas d’accord ou ne se sent pas à l’aise pour telle ou telle action, il est important voire même obligatoire de bien l’exprimer, soit par des gestes, soit pas des paroles ou expressions faciales. Il s’agit donc de bien vérifier et demander à l’autre comment ça va, si ça lui convient. On peut aussi vouloir arrêter pendant l’acte et il faut également le dire, ce n’est aucunement une honte mais un droit de ne plus souhaiter continuer.

- Forcer l’autre, utiliser son autorité ou mentir peut conduire à des agressions sexuelles : si la personne se sent obligée d’accepter une relation sexuelle à cause de la violence exercée par l’autre en face ou à cause d’un abus d’autorité, il n’y a plus de consentement et cela conduit à une relation non désirée et donc à une agression voire même au viol. Il ne faut surtout pas forcer même si on a fortement envie d’avoir un rapport : le corps de la personne n’est pas un objet et il faut respecter ses intentions et envies. De plus, il faut se méfier des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) qui ne sont pas toujours révélées par les porteurs de celles-ci. Toujours en parler pour éviter tout accident.

- La personne doit être capable de donner son consentement : il s’agit pour ce point de bien mettre en avant le fait que le ou la partenaire doit être conscient(e) à tout moment, ne pas être trop alcoolisé(e) ou drogué(e) et avoir l’âge minimum requis pour pouvoir exprimer son consentement. Si ces critères ne sont pas respectés, alors la personne ne peut pas consentir et l’acte devient alors une agression sexuelle voire un viol.

- Chaque geste ou action doit avoir le consentement de l’autre : il s’agit de demander le consentement de son ou sa partenaire avant d’entamer tout acte sexuel peu importe sa nature.
La communication est l’outil au centre du consentement : il faut parler, exprimer ses envies, faire comprendre à l’autre si on ne souhaite pas subir ou faire quelque chose. Si vous dites non, l’autre en face doit accepter et cesser de suite, sinon, cela est considéré comme une agression sexuelle et peut conduire à une peine d’emprisonnement.
Il ne s’agit pas ici de vous faire peur mais plutôt de vous alerter sur un sujet qui fait débat aujourd’hui mais qui est essentiel. Alors soyez respectueux de votre partenaire et passez de bons moments ensemble.

Inès Toiron
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